vendredi 4 décembre 2009

Chez le coiffeur

Sam, ordinairement, prend plaisir à caresser la broche à fouin que j'ai sur la tête. Elle, qui a les cheveux plus fins que la soie, économise de l'argent en se servant des miens pour se faire des manicures (du moins je pense).

Or depuis quelques semaines, mon horaire étant chargé, j'avais négligé de rendre visite à mon coiffeur. Les semaines précédentes avaient également hypothéqués mes heures de someil, à quelque chose inféreure à 4 heures par nuit, chaque fois que le temps s'arrêtait, comme à une lumière rouge, mes paupières se fermaient et je survivais de micro-someils
jusqu'à ce que la lueur des lumières rouges des freins arrière de la voiture qui me précède change d'intensité.

Mon indien de coiffeur me salut lorsque j'entre dans le salon. Je m'asseois et je n'ai pas besoin de parler; il sait quelle coupe et qu'il doit me raser, parce que ca fait 11 mois que je le visite aux 3 semaines.

Voilà donc morphée qui m'apelle...je m'endors sur un fond de Bollywood (ou la fille chante une chanson triste parce que son amoureux la trahi *) Je me réveille sous la sensation de brulure provoquée par l'après rasage. J'ouvre les yeux, péniblement, pour constater que monsieur, plus ambitieux que d'habitude avait décider de changer ma coupe. La coupe champignon...

Hey, why hairs like this?

Sir, I wated to changed your style...

dimanche 4 octobre 2009

Bon...encore

Encore une fois j'ai pogné un ticket. On m'a expliqué que j'ai : تجاوز سائق المركبة الحد الأ قصى للسرعة المحددة على الطريق

Mais la j'ai pensé que parce que ca me coute 200 piasses canadiennes fallait que je fasse une recherche approfondie. Le mythe de la Tour De Babel (Pour les curieux) n'a qu'à bien se tenir.

Pour les pressés, ma définition de la mythologie et de l'essence est la suivante;

Le mythe de la Tour de Babel met en scène des hommes qui investissent leurs efforts à de construire une tour dans le but d'assouvir leur désir de gloire et de puissance, afin de transcender, alors même qu'il leur est impossible de se détacher de leur essence. Elle devient si haute que les civilisations s'éloignent, les langages dérivent et elles n'arrivent plus à communiquer entre elles. Donc Dieu les punit en les "confondant" à travers leur moyen d'expression : la langue (à cette époque moi j'apelle ca les nouvelles télévisées) . Ils ne sont que des hommes, pas des dieux.

En multipliant les langues, Dieu divise les hommes et annihile chez eux toute ambition de dépassement.

Mais pour être bref, j'ai trouvé un traducteur qui s'apelle Babylon translation qui me dit:

Conducteur aller au-delà la rapidité d'exécution spécifiques ne pas dépasser la route.

OK!, ca veut dire que j'ai conduit plus vite que la route,

dimanche 21 juin 2009

Vishnu - Divinité suprême 3 de 3


Vishnu ou Vichnou (en sanskrit विष्णु, en tamoul, விஷ்ணு), également appelé Hari, est un dieu hindou, associé à la conservation et à la protection. Il est le deuxième dieu de la trimourti (également appelée la « trinité hindoue »), avec Brahma et Shiva.

La trimourti représente le cycle de la vie :

* Brahma est le créateur ;
* Vichnou est le protecteur ;
* Shiva est le destructeur.

Vishnou est souvent dépeint comme étant assis ou se reposant sur un lotus. Son épouse est Lakshmi, la déesse de la richesse et de la bonne fortune, sa monture Garuda, l'aigle. Vishnou, avec l'aide des rishis, négocia la trêve entre Vritra et Indra.

La Terre, Bhūmi ou Bhû Devi, est également parfois considérée comme son épouse. Vishnu la sauva en effet des eaux sous son avatar de Varâha. Ses liens matrimoniaux lient le dieu à la royauté, la Terre (Bhūmi) et la fortune (Lakshmi) étant les deux principes attachés au roi. En effet, un des termes pour désigner le roi en sanskrit est bhūpati, ce qui peut signifier « maître » ou « époux » de la Terre, le terme pati étant ambivalent. La mitre dont il est coiffé confirme cette fonction royale et démontre que dans l'hindouisme post-védique, même si Indra possède toujours le titre de roi des dieux, c'est de fait Vishnu qui opère vraiment cette fonction. Cette prééminence est d'ailleurs confirmée par de nombreux mythes où Vishnu ou un de ses avatars humilie Indra. C'est notamment le cas dans l'épisode de Krishna soulevant le mont Govardhana.

* La conque est le symbole de la création, elle vient de l'Océan primordial, sa spirale interne exprime l'expansion, le son qu'elle produit et l'image du son primordial.
* Le disque Sudarshana - agréable à regarder - comporte six rayons comme les six pétales de la fleur de lotus. Il symbolise la puissance de l'esprit.
* Le lotus symbolise le déploiement de la création, mais aussi la pureté
* L'arc, l'instrument qui lance des sondes d'intuition au sein de l'illusion.
* Les flèches et le carquois, le pouvoir des sens et la réserve du pouvoir d'agir.
* La massue, le pouvoir de la connaissance dont dérive tous les autres, physiques ou mentaux.
* Le joyau Trésor-de-l'Océan ou Kausthubha, qui brille à la poitrine du dieu, la conscience universelle composée des consciences de tous les êtres.
* La touffe de poils Cher-à-la-fortune ou Shrî-vasta, situé au-dessus du sein gauche du dieu, représente tout ce dont jouit la conscience.
* La Guirlande-de-la-forêt ou vana-mâlâ est l'image de Mâyâ, l'illusion.
* Les deux boucles d'oreilles qui représentent les deux chemins de connaissance, sânkhya, intellectuelle et yoga, intuitive. Elles ont la forme de Makara, un monstre marin.
* Les bracelets qui symbolisent les trois buts de la vie : la perfection de soi, le succès, le plaisir.
* La couronne, la réalité inconnaissable.
* Le voile jaune ou pîtâmbara porté autour de la taille représente les Vedas.
* Le cordon sacré, composé de trois brins, les trois lettres de la syllabe AUM.
* Le char, le mental est son pouvoir d'action sur le monde.
* La couleur sombre, couleur de l'Immanence, de la substance de l'espace.
* Le chasse-mouches, symbole du dharma
* L'éventail représente le sacrifice, il sert à attiser les flammes.
* Le fanion
* Le parasol, symbole de la royauté du dieu, sa hampe est l'axe du monde, le mont Meru.
* L'épée et le fourreau, le savoir et le non-savoir qui le recouvre
* L'oiseau Garuda
* Le serpent Vestige ou Shesha Nâga, celui sur lequel repose le dieu lorsqu'il dort attendant la création.

Vishnou adopte dix formes différentes pour sauver des personnes de la mort (dans l'eau par exemple, il choisit kurma la tortue)

* L'or, représente la richesse et la fortune, quelque chose que Vishnu n'a jamais utilisé

Il s'incarne régulièrement, lorsque le monde est menacé par le chaos. Ses plus célèbres incarnations sur Terre sont Rāma et Krishna. La Bhagavad-Gita considère qu'il s'est manifesté sur Terre dans dix avatars :

1. Matsya, le poisson
2. Kurma, la tortue
3. Varâha, le sanglier
4. Narasimha, l'homme-lion (Nara = homme, simha = lion)
5. Vamana, le nain
6. Parashurama
7. Râma
8. Krishna (signification « obscurité » ou « noir »)
9. Siddhartha Gautama, Bouddha (quelques versions considèrent que Balarâma est le neuvième avatar). L'intégration de Bouddha dans le panthéon hindou est apparu assez tardivement, probablement au VIIIe siècle; ce procédé somme toute assez hardi est l'expression de la contre-réforme brahmanique au bouddhisme, entamée au IIe siècle av. J.-C..
10. Kalkî (« temps »), qui doit être manifesté encore : une figure apocalyptique

Chaitanya est également considéré comme avatar de Vishnu en tant qu'incarnation de Krishna.

On ne connaît pas clairement quand et comment le culte de Vishnu a commencé. Dans les Vedas, Vishnu est énuméré en tant que dieu mineur, fortement associé à Indra. C'est seulement plus tard dans l'histoire hindoue qu'il est devenu un membre de la trimurti et l'une des divinités les plus importantes de cette religion. Vishnu est le dieu principal du vaishnava.

Brahmā - Divinité suprême 2 de 3


Brahmā (devanagari : ब्रह्मा) est le dieu créateur de l'hindouisme, le premier membre de la Trimurti, la trinité des déités hindoues majeures (toutes écloses d'un œuf), les autres membres étant Vishnou et Shiva. Sarasvatî est sa shakti, son énergie, son épouse. Sa monture vâhana est un hamsa, une oie ou un cygne. Sa couleur est le rouge. Il n'est pas mentionné dans les Veda (pas comme Brahmâ, mais comme Prajâpati), ni dans les Brâhmana, mais il est cependant très présent dans le Mahâbhârata, le Râmâyana et les Purâna.

Brahmā intervient seulement de façon occasionnelle dans les affaires des dieux, et encore plus rarement dans celles des mortels. Il est considéré comme le père de Dharma et Atri. Brahmā vit à Brahmapura, une cité située sur le mont Meru.

Sa vie dure 36 000 de ses jours (cent de ses années), chacun d'eux valant environ 8,64 milliards d'années des mortels (voir Mesure védique du temps). Brahmâ est un agent du Brahman, le « Soi Suprême » de l'hindouisme.

Ce dieu est un deus otiosus : bien qu'étant le Créateur de toutes les créatures vivantes, il n'y a qu'un seul temple lui étant totalement dédié, à Pushkar au Rajasthan

Il est traditionnellement représenté avec quatre têtes et quatre bras. Chacune de ses têtes récite un des quatre Veda. Souvent, les bas-reliefs n'en représentent que trois, la légende disant que Shiva lui en aurait coupé une. Ses mains tiennent :

* un pot à bec utilisé pour créer la vie,
* un mâlâ pour mesurer le temps de l'univers,
* le texte des Veda et
* une fleur de lotus.

Ses quatre têtes s'expliquent par la légende suivante : lorsqu'il était en train de créer l'univers, Brahmā engendra une déité féminine nommée Shatarûpa, celle aux cent formes superbes. Brahmā en tomba immédiatement amoureux. Shatarûpa se déplaça alors dans de nombreuses directions pour éviter le regard insistant de Brahmā. Mais, où qu'elle allât, Brahmâ se créait une tête pour pouvoir continuer à la voir. À la fin, il en eut cinq, une pour chaque direction cardinale et une pour regarder au-dessus.

Dans le but de contrôler le dieu, Shiva coupa la tête supérieure, mais lorsqu'il apprit que Shatarûpa était la fille de Brahmā, il décida que c'était inconvenant pour lui d'en être obsédé et décréta qu'il n'y aurait pas de lieu où il serait vénéré. En effet, seuls Vishnou - ou ses avatars - et Shiva continuent à être vénérés alors que Brahmā est quasiment ignoré ; il ne possède qu'un temple à lui dédié, à Pushkar. Depuis cet incident, Brahmā récite les quatre Veda en pénitence.

Brahmā est très souvent appelé "l'incommensurable", "le seigneur de toutes les créatures", "l'auteur des quatre livres du Veda", "le nombril de Vishnu", "le dieu ascète", "le créateur des quatre mondes", "le bon créateur" et surtout "le dieu créateur de l'hindouisme".

Dans le bouddhisme, Brahmā n'est pas considéré comme le créateur du monde mais comme le roi des dieux ; il est, comme toute créature en dehors des bouddhas et des arhat, soumis au cycle du samsara.

Il intervient cependant à plusieurs reprises. Notamment, Shakyamuni, après avoir atteint l'illumination, l'éveil, hésite à enseigner au monde une doctrine si subtile. Brahmā intervient alors pour le convaincre d'enseigner, puisque certains seront assez sages pour comprendre un tel enseignement.

Shiva - Divinité suprême 1 de 3

Shiva (sanskrit शिव Śiva) — transcrit parfois par Siva ou Çiva, « le bon, le gentil, qui porte bonheur » — est un dieu hindou, un des membres de la Trimoûrti avec Brahma et Vishnou.

Pour les shivaïtes, Çiva est la personnification de l'Absolu, le principe destructeur et en même temps régénérateur du monde, dispensateur de mort et de renaissance.

C'est le dieu de la destruction. Il est représenté avec un troisième œil, symbole de sagesse, au milieu du front et avec un cobra autour du cou. Il porte un trident (trishula) et tient un petit instrument de percussion (damaru). Il est assis sur une peau de tigre, symbole de l'énergie potentielle. Shiva représente en effet la source créatrice en sommeil.

De sa chevelure, dans laquelle se trouve un croissant de lune, symbole du cycle du temps, s'écoule le Gange, fleuve sacré de l'hindouisme. Sa monture est le taureau Nandi qui fait lui-même l'objet d'un culte. Shiva est un personnage complexe et contradictoire. Il représente la destruction mais celle-ci a pour but la création d'un monde nouveau. L'emblème de Shiva est d'ailleurs le lingam (un phallus), symbole de la création. Il a les yeux mi-clos car il les ouvre lors de la création du monde et les ferme pour mettre fin à l'univers et amorcer un nouveau cycle.


Shiva est représenté sous différente forme (l'ascétique, le yogi, le mendiant...) et possède, d'après les textes, 1008 noms (Shambhu, Shankara, Pashupati…). L'une des plus célèbres est le Shiva Nataraja, danseur cosmique qui rythme la destruction et la création du monde. Il est alors représenté avec 4 bras. La main supérieure droite tient un tambour (damaru) qui rythme la création; la main gauche supérieure tient la flamme de la destruction (samhara); la main inférieure droite est tenue dans un geste de protection (abhaya mudra); la main inférieure gauche pointe vers le pied gauche tenu en l'air, il montre ainsi son pouvoir de grâce. Sous son pied droit il écrase un nain-démon symbole de l'ignorance. Son immense chevelure montre son pouvoir et il est entouré d'un cercle de feu (prabhamandala).

Shiva est marié à Shakti (hindouisme), la déesse-mère. Elle-même a plusieurs noms suivant la fonction qu'elle occupe (Parvati, Durga, Kali). Il a deux fils, nés de Parvati : Ganesh et Skanda. Ganesha a cependant la particularité d'avoir été conçu de façon immaculée, sans l'intervention de Shiva. La famille vit au sommet du Mont Kailasa dans l'Himalaya.

Parmi les attributs de Shiva, on trouve :

* son chignon ─ jatâmukuta (jaṭāmukuṭa) ─ le siège de son pouvoir d'ascète,
* le croissant de lune accroché à sa chevelure,
* le troisième œil fermé car son regard détruit,
* le cobra Kundalinî (kuṇḍalinī), l'énergie primordiale divine, comme collier. En sanskrit Kundalini signifie celle qui est entourée sur elle-même, d'où le symbole du serpent. Elle représente le principe féminin divin, Shiva étant le principe masculin.
* une peau de tigre symbolisant sa maîtrise de la Nature.

Comme ascète mais aussi comme seigneur des lieux de crémation, il se couvre le corps de cendre. Shiva protège la terre de la force de Gangâ, le Gange (Gaṅgā) ; il calme l'ardeur de ses flots en les filtrant dans les boucles de ses cheveux. Il porte souvent une conque dans une main et possède un trident, symbole qui concentre, pour ses adorateurs, les pouvoirs de la trimûrti, c'est-à-dire création, perpétuation et destruction.

D'après la légende, Shiva et Vishnou se rendirent dans une forêt pour combattre 10 000 hérétiques. Furieux, ceux-ci envoyèrent pour attaquer Shiva un tigre, un serpent et un nain noir et féroce armé d'une massue. Shiva tua le tigre ─ il est traditionnellement assis sur une peau de tigre, car maître de la nature Pashupati ─ apprivoisa le serpent qu'il mit autour de son cou en guise de collier (symbole de la maîtrise des passions), posa son pied sur le nain et réalisa une danse développant une telle puissance que le nain et les hérétiques reconnurent en lui leur seigneur.

Shiva est parfois représenté mêlé avec sa Shakti (hindouisme) formant un être hermaphrodite, Ardhanari.


Shiva est habituellement représenté par un phallus stylisé, appelé shiva lingam (liṅgaṃ), symbole de création associé à la yoni, une dalle de pierre représentant l'organe féminin, la matrice du monde. Par l'union du linga et de la yoni, l'Absolu qui se déploie dans le monde prouve qu'il surmonte l'antagonisme mâle-femelle ou spirituel-matériel. Le linga représente également le cosmos, mais aussi le pouvoir de connaître, la conscience comme axe de la réalité. Non plus orienté vers la finalité naturelle de force de vie et d'incarnation, le phallus dressé vers le ciel représente le rassemblement des énergies du yogi sur le plan sensible et leur conversion vers un niveau subtil.

Dans l'Inde ancienne, le lingam était le symbole du phallus, représentant le principe créateur originel tel que l'incarne Shiva, le dieu du Vivant[1].

Ce symbole phallique constitue un rappel des anciens cultes préhistoriques de la fécondité, et son image sculptée est, dans sa stylisation, très éloignée de la nature : le lingam ressemble en fait à un tronçon de colonne, et rappelle parfois le symbole méditerranéen de l'omphalos[1].

Le symbole du lingam peut aussi être perçu comme la représentation de l'axe du monde. Dans la considération d'un couple d'opposés qui réunit en une unité la polarité des deux sexes, le culte de Shiva associe ainsi le lingam au symbole du yoni, sous la forme d'une colonne entourée à sa base d'un anneau de pierre (cette image figure l'union des éléments masculins et féminins originels, union sur laquelle repose toute vie)[1].

Dans le shivaïsme brahmanique, les caractères phalliques fondamentaux du linga se retrouvent toujours nettement, tant dans les légendes expliquant l'origine de ce culte que dans les qualités corporelles occasionnellement attribuées au dieu. C'est ainsi que Shiva, ayant trouvé toutes les créatures créées, s'irrita, arracha son organe génital et le cacha dans la terre pour se vouer à une vie ascétique.

À l'origine, raconte pour sa part le Linga Purana, lorsque l'univers était envahi par les eaux, Vishnou et Brahmâ se disputaient, affirmant chacun qu'il était le plus grand des dieux. Mais tout à coup, surgit une immense colonne de feu entre les eaux. Elle était si haute qu'elle semblait sans fin. Les deux dieux décidèrent de s'affronter en mesurant la hauteur de la colonne : Vishnou se transforma en sanglier et plongea au fond des eaux tandis que Brahmâ prit la forme d'une oie pour voler aussi haut que possible. Mais ni l'un, ni l'autre ne purent atteindre l'extrémité de la colonne incandescente. Shiva, apparaissant alors, expliqua qu'il s'agissait du lingam, symbole de son pouvoir mais aussi Shiva lui-même. Les dieux reconnurent alors la suprématie de Shiva, qui leur adressa un discours censé instituer les principales règles de son culte (Nuit Sainte de Shiva, processions, instaurations de statures, etc.)

Une autre légende raconte que Shiva apparut nu devant un groupe d'ascètes qui méditaient dans la forêt sans comprendre sa vraie grandeur. Pour les punir, Shiva décida de séduire leurs femmes. Pour se venger, les ascètes émasculèrent Shiva en invoquant un tigre, mais à l'instant où son lingam tombe à terre, l'univers fut plongé dans les ténèbres. Les yogi, enfin conscients de leur erreur, prièrent Shiva de restaurer la lumière dans le monde. Celui-ci accepta, à condition que les ascètes l'adorent sous la forme du lingam.

La secte shivaïte du Lingâyat ( du sanscrit lingavantha, « ceux qui portent un lingam »), fondée au XIe siècle en Inde du Sud, se consacre exclusivement à l'adoration du lingam créateur, que l'on conserve souvent dans un récipient, et qui sert d'amulette [2]. À l'opposé des conceptions européennes judéo-chrétiennes, cette secte est réputée en Inde pour être d'un niveau spirituel et moral très élevé. On voit parfois le serpent Kundalini, symbole de la force vitale et lové au bas de la colonne vertébrale, engloutir le lingam, ce qui symbolise l'union de l'esprit et de la matière, union qu'on ne peut atteindre qu'au prix d'une sévère discipline spirituelle selon les prescriptions du yoga.

La vénération de Shiva Mahalinga est encore de nos jours très vivante en Inde : de nombreux pèlerins vont adorer le membre reproducteur du Dieu, que l'on peut apercevoir dans la grotte d'Armanath, dans les montagnes du Cachemire. D'après la légende, Shiva était apparu dans cette grotte au commencement des temps, sous la forme d'une colonne de feu qui s'était ouverte pour libérer son image. Les pèlerins peuvent maintenant voir dans la grotte une stalagmite de forme phallique.

Ainsi, le lingam est une représentation religieuse tout à fait commune en Inde, sans que le caractère sexuel soit minimisé ou occulté. Pierres, galets ou fourmilières constituent les lieux d'érection de lingams « spontanés ». Les lingams svayambhû (« automanifestés ») sont les plus sacrés, à l'image de celui d'Amarnath, une formation de glace naturelle.

Après la découverte de documents khmers (Cambodge) datant du Moyen Âge, on a pu établir aussi la présence du lingam de Shiva au centre de la ville d'Angkor. Cette ville était disposée en forme de carré, qui était alors considéré comme la structure du monde.

Le lingam est souvent oint de lait et de ghî (beurre clarifié) ou entouré de fruits, de sucreries, de feuilles et de fleurs.

Trimūrti la trilogie des dieux Indous


Dans l'hindouisme, la Trimūrti , trois formes en sanskrit, est la partie manifestée de la divinité suprême qui se fait triple pour présider aux différents états de l'univers.

Dans le shivaïsme, les dieux Brahmâ, Vichnou et Shiva (ou Rudra, une forme terrible de Shiva), symbolisant respectivement la création, la préservation et la destruction, sont perçus comme des émanations de Shiva en tant que divinité suprême non manifestée et donc non représentable.
D'un point de vue historique, la Trimūrti succède à la trinité védique formée d'Agni, Vâyu et Sûrya, les trois aspects du Feu sacrificiel.

La Trimūrti est représentée soit par les dieux Brahmâ, Vichnou et Shiva assis ou debout côte à côte, soit par les têtes de ces trois divinités réunies en un seul corps. On peut aussi leur trouver associé leur parèdre, leur femme, symbolisant l'énergie, le mouvement, tandis qu'eux représentent la matière, l'inertie. Ainsi Lakshmi complète Vichnou (la prospérité, -Lakshmi, est conditionnée par la préservation), couple qui se trouve mutuellement complété par celui de la Shakti (soit, Pârvatî-Kâlî-Durga) et Shiva (l'énergie féminine complétant la matière masculine), et enfin par Brahmâ et Sarasvatî (la connaissance, -Sarasvati, étant nécessaire à la création).

Machapuchare



Machapuchare ou Machhaphuchhare est une montagne dans l'Himalaya au Népal. Le nom signifie « queue de poisson » en népalais. Il est vénéré comme particulièrement sacré par la population locale, et par conséquent est interdit aux alpinistes.

Le Machapuchare serait selon l'hindouisme la demeure de Shiva.

Le Machapuchare n'a jamais été gravi jusqu'au sommet. L'unique tentative connue fut celle, en 1957, d'une équipe britannique conduite par Jimmy Roberts. Ils grimpèrent jusqu'à environ 50 mètres du sommet, par la face nord, mais ne terminèrent pas l'ascension. En effet, ils avaient promis de ne pas mettre pied sur le sommet. Après cela, la montagne fut déclarée sacrée et est maintenant interdite aux grimpeurs.

Kâlachakra - La roue du temps


Les tangkas sont des peintures sur toile et de véritables oeuvres d'art très codifiées. La personne qui peint un tangka n'a pas sa liberté dans quelque détail que ce soit, chaque détail ayant une importance symbolique. Les mudras (positions des mains) et les couleurs ne sont pas choisies au hasard, ni même le regard. Les tangkas représentent bien souvent des divinités tibétaines ; il en existe des peints et des brodés, les peints étant les plus fréquents

Parmis celle-ci le Kâlachakra

Il est considéré comme le pays d'origine de la doctrine du Kâlachakra ou la « Roue du Temps ». Dernier et plus complexe des tantra bouddhiques (Xème siècle). Sa rédaction remonterait au Roi mythique, Suchandra de Shamballa. La chronologie et l’astronomie y jouent un rôle important, elle serait à l’origine du calendrier tibétain. On y parle d’un ‘mantra dix fois puissant’ qui symbolise sa doctrine. D’après la tradition tibétaine, le Kalachakra tantra aurait été transmis par 7 rois de Shamballa et 25 prophètes élus. C’est à l’époque du 12ème prophète que la doctrine parvint en Inde et plus tard au Tibet. Le tantra du Kalachakra se divise en trois parties : externe (monde physique), interne (monde psychique) et autre (divinités). L'art de la peinture est en fait de la méditation.

Cette peinture aura pris 9 mois à raison de 9 heures par jour.

vendredi 12 juin 2009

Népal part 1



Kathmandou, c'est bruyant, poussiéreux, désordonné, mal entretenu, sale, mais coloré, chaleureux, chatoyant, accueillant chargé d'histoire et de mythes. L'oeil est accroché par toute cette riche agitation, l'oreille agressée par les klaxons des voitures et des motos, par les sonnettes des rickshaws et les appels des boutiquiers, l'odorat étonné par un mélange d'odeurs bizarres et inconnues et les poumons étouffés par les fumées des pots d'échappement. En résumé les perceptions sont très contrastées. Une chose est certaine, c'est le dépaysement absolu. Ils brulent les morts à l’air libre (l’odeur me restera toujours) et poussent les cendres dans une rivière sacrée alors qu’à 50 mètres plus pas, les gens s’y lavent. Et les montagnes? Des mulets partout, des paysages de fou, des villages plus mignons les uns que les autres, des népalais surhumains qui portent des kilos et des kilos de toutes sortes de choses sur le dos, des montagnes à plus de 8000m, des gens qui vivent avec des vaches poilues, des yaks, 300000 types de chèvres, des escaliers interminables fait à la main, des temples, des cuisines en terre … bref, c’etait magique, inoubliable!!…C’est comme decouvrir un bout du monde à chaque pas!!! Tous les jours, la petite routine de faire son sac et reprendre la route à pied vers d’autres paysages me manque déja.

vendredi 17 avril 2009

Savoir rire des gens poliment

Moi en passant devant un indien qui regardait dans un égout ou un drain pluvial quelque part

Look, there is one girlfriend inside. Il me regarde incrédule pendant que je fais semblant de regarder attentivement et sérieusement, il se penche et regarde, j’insiste, il se met à genous et gigotte dans tous les sens pour mieux voir. Après 10 secondes à le voir, je finis par en prendre pitié et je lui dis que c’est une blague. Il se relève et on rie de bon coeur ensemble. Je lui souhaite une bonne journée, il fait de même sans savoir qu’il aura fait ma journée.

Retour dans le temps, ma première épicerie

Je cherche du lait à l’épicerie mais devant une étagène rempli de contenant blanc tous écris en arabe, j’hésite et mais j’en prends un au hasard c’est écrit Laban sur le contenant; J’ai des doutes quoi de mieux qu’Internet redu chez moi.

Selon fr.wikipedia.org/wiki/Laban, C’est un personnage de la Bible, sur une étagère d’épicerie ca pas vraiment de sens dans une étagère dans un pays musulman


Selon http://www.commeaucinema.com/film=laban-le-petit-fantome,119436.html, Laban c’est un petit fantôme qui fait peur au parents seulement, encore là, ca pas vraiment de sens parce que les adultes auraient peur d’aller à l’épicerie



Selon http://www.laban.org/, c’est une danse, Weyon calisse



Selon http://fr.wikipedia.org/wiki/Rudolf_Laban, C’est l’inventeur de la danse

Selon http://www.e-kom-klub.com/a-laban/ c’est un cuisineux de foies gras...

Dla marde, j’ai décidé d’en mettre dans mes céréales demain matin on verra ben!

Mauvais professeur

En bas de l’édifice que j’habite il y a un café ou je vais lire de temps à autre. Avec le temps ils ont arrêté de m’appeler Sir Jef et on commencé à me demander à leur enseigner des formules de politesse en français, comme par exemple aurevoir et à la prochaine. Un soir alors que je feelais mesquin, une des philipiennes m’a demandé comment on disait `long time no see`dans ma langue je lui ai alors enseigné : j’ai des grands pieds et les dents blanches. A peu près deux semaines passent et j’oublie ca. J’arrive au café et un collègue québécois qui habite le même édifice que moi, est au comptoir à payer son café. Elle me sort la phrase devant lui, il me regarde d’un air rassuré en disant qu’elle le lui dit aussi chaque fois qu’il vient chercher un café.

Une musulmane pas mariée connait l’anatomie de l’homme

En faisant l’épicerie, je me suis éloigné de mon panier (ce que j’apellerai dorénavant mon jack stap) pour aller chercher une boite de céréales. Je m’approche d’un enfant de 4 ou 5 ans qui a une bebelle munie d’une corde et une grosse boule au bout de la corde. Au même moment le ti-cul se met a faire tourner la corde, la boule vient embrasser mes bijoux de famille. Les genous me plient, j’écrase dans l’allée. La musulmane au bout de l’allée me sourie.

Ambition démesurée

Aujourd’hui, mon coiffeur, le même depuis que je suis ici, était ambitieux; Il a essayé de me décrotter le nez. Ces indiens je ne les comprendrai jamais.

Apoplexie sur Ste-Catherine

En tournée de chantier avec un entrepreneur arabe, on croise en marchant deux indiens qui marchent en se tenant la main. Pour eux c’est un signe d’amitié, pour moi c’est un signe d’amitié plus profonde...sachant qu’il (l’arabe) n’avait pas remarqué, je lui fait remarquer qu’ils sont `lovers` pendant le temps qu’ il se retourne pour les regarder, ils se sont mis à s’embrasser. Il est parti à la course vers eux en criant un charabia arabe. Je lui ai demandé ce qu’il a dit. Il m’a répondu qu’Allah ne lui permettrait plus de répéter ces mots. Je crois donc avoir entendu des jurons arabes. Depuis ce moment, sachant qu'il vient d'Egypte je me demande s'il survivrait dans le quartier de la joie de Montréal

2 péchés en 4 mots

Sur un coup de tête dans un meeting, pendant une discussion qui n’aboutissait nulle part, j’ai traité (en francais) quelqu’un d’esti de tête de cochon. J’ai apris après qu’il comprenait le francais.

Mon boss qui ne rie jamais, s’est esclaffé d’un gros rire gras

Lisez attentivement

J’ai eu un infection à un oeil la semaine dernière. Je suis allé à l’hopital américain je me suis fait prescrire un médicament. Mais comme j’avais des doutes parce qu’il était trop visqueux pour me mettre la cochonerie dans les yeux, j’ai interrogé quelqu’un qui lit l’arabe, pour amener la description à une collègue pharmacienne, c’était un onguent pour les oreilles. C'est comme ca le monde Arabe

vendredi 13 mars 2009

Infraction

J’ai eu une infraction au code la la route cette semaine. Sur le site web sous la colonne description, c’est écrit:

تجاوز سائق المركبة الحد الأ قصى للسرعة المحددة على الطريق

Finalement je sais pas ce que j'ai fait mais ca me coute 200$ can

vendredi 6 mars 2009

Discussion infertiles

Une couple discussions en rafales que j’ai eu récemment avec des gens d’ici, qui n’aboutirent à rien. Elle peuvent paraître comique mais quand c’est chaque jour la même affaire, c’est moins drôle.

En discutant avec un indien (des Indes);
Moi: We’re your from?
Lui: India...and you (après 5 secondes)
Moi: Canada, you know Canada
Lui: Yes...Ben Johnson...

Un autre Indien qui tourne un boulon dans le mauvais sens;
Moi: Turn closkwise
Lui: ok et il continue à tourner dans le mauvais sens.
Moi: You know what is clockwise?
Lui: Yes but it’s lunchtime

Un indien qui fait des raccords électriques dans un panneau
Moi:We will start the generator in 1 hour 30 minutes, if not calash, (finished) close this panel
Lui: ok sir
Moi: en constatant qu’il n’a pas de montre au bras, how long before closing the panel
Lui: Yes

Au téléphone avec un indien
Moi; There a 2 containers of oil close to generator F, go there, take them and put them in the store.
Je repasse en fasse du générateur F. Il y a alors 4 contenant d’huile.
Moi (téléphone); Pal I asked you to take oil from generator and put them in your store
Pal; Ok sir, i’m going there right now.
Je repasse près du générateur F une heure après, il y a 6 contenant d’huile.
Moi (téléphone); Pal please come to generator F