vendredi 4 décembre 2009

Chez le coiffeur

Sam, ordinairement, prend plaisir à caresser la broche à fouin que j'ai sur la tête. Elle, qui a les cheveux plus fins que la soie, économise de l'argent en se servant des miens pour se faire des manicures (du moins je pense).

Or depuis quelques semaines, mon horaire étant chargé, j'avais négligé de rendre visite à mon coiffeur. Les semaines précédentes avaient également hypothéqués mes heures de someil, à quelque chose inféreure à 4 heures par nuit, chaque fois que le temps s'arrêtait, comme à une lumière rouge, mes paupières se fermaient et je survivais de micro-someils
jusqu'à ce que la lueur des lumières rouges des freins arrière de la voiture qui me précède change d'intensité.

Mon indien de coiffeur me salut lorsque j'entre dans le salon. Je m'asseois et je n'ai pas besoin de parler; il sait quelle coupe et qu'il doit me raser, parce que ca fait 11 mois que je le visite aux 3 semaines.

Voilà donc morphée qui m'apelle...je m'endors sur un fond de Bollywood (ou la fille chante une chanson triste parce que son amoureux la trahi *) Je me réveille sous la sensation de brulure provoquée par l'après rasage. J'ouvre les yeux, péniblement, pour constater que monsieur, plus ambitieux que d'habitude avait décider de changer ma coupe. La coupe champignon...

Hey, why hairs like this?

Sir, I wated to changed your style...